Geyser de Geysir : 360 + vidéo !

Islande, nous revoilà !
Notre premier séjour, à l'été 2009, nous avait conquis ! Et malgré la dureté du climat (pluie, humidité, vent), nous décidons d'y retourner pour la grandeur de la nature, la beauté des paysages et les grands espaces. Ce pays a tout ce qu'il y a de plus étonnant dans l'immensité de la nature. Il laisse une impression d'infini car à chaque détour, un paysage laisse place à un autre encore plus beau et plus sauvage que le précédent. Cette île dont la superficie représente plus de 10 fois celle de la Corse n'abrite que 300 000 habitants (c'est le nombre d'habitants sur la métropole de Brest). Les villes y sont donc peu nombreuses, les autoroutes inexistantes (les islandais préfèrent les pistes!), bref la nature y est intacte et la volonté des habitants de la préserver bien visible.
C'est avec beaucoup d'étonnement que nous avons pu observer de nombreux véhicules que nous n'avions jamais vus en France : un mélange entre le camping car (pour sa capacité de logement) et le quatre-quatre (pour sa capacité à rouler sur les pistes). C'était d'immenses voitures à côté desquelles nous nous sentions minuscules (nous avions l'impression que c'était des véhicules de l'armée aménagés pour le camping). Les islandais les utilisent pour leur week-end ou leurs vacances en nature ! Ce sont donc des gens proches de la nature qui préfèrent le camping (qui laisse la nature intacte) aux grands hôtels (qui la bétonnent et l'abîment). Nous rêvons en nous disant que peut-être nous aussi, nous aurons notre Van aménagé un jour...
Nous décidons donc de retourner en Islande pour la grandeur de la nature mais aussi parce que ce pays présente de nombreux avantages pour les randonneurs que nous sommes :
- En été, les journées sont très longues (ce qui limite le risque de se faire prendre par la nuit en fin de journée). En fait, il ne fait jamais nuit car même lorsque le soleil se couche, c'est qu'il ne va pas tarder à se lever, il y a donc quand même une luminosité de lever de soleil même en plein milieu de la nuit.
- Il n'y a pas d'animaux hostiles aux campeurs (serpents, ours, rats...).
- Le réseau de bus y est très développé ce qui nous permet de limiter les dépenses en prenant le bus plutôt qu'en louant une voiture.
- Ce pays très venté permettra à Matthieu d'améliorer ses techniques de photos aériennes.

Je crois que Matthieu va développer une addiction à ce pays et je crois que ce n'est pas le seul parce que je rencontre autour de moi, beaucoup de personnes qui y sont allées, ont pesté contre la météo et rêvent quand même d'y retourner !


Journées très longues : le soleil à 23h00 sur le lac Myvatn

Avec la chance que nous avons, c'est avec un grand ciel bleu que le pays nous accueille pour la deuxième fois de notre vie. La crainte que la météo ne change vite est présente, nous voulons vite partir vers les coins les plus beaux pour les voir sous le soleil, en apprécier les couleurs et profiter du beau temps ! C'est vers le Landmannalaugar que notre choix s'oriente sans hésitation ! En effet, nous y étions allés en 2009 mais une tempête nous y avait accueillis ! Nous nous étions alors dépêchés de planter notre tente mais la tempête nous avait obligé à nous réfugier dans le bloc sanitaire du camping. Les gestionnaires du gîte avaient eu pitié de tous les campeurs et nous avions passé la nuit dans la cuisine du gîte, avec nos matelas de camping à même le sol ! Le lendemain, la tempête ne se calmant pas, nous étions "rapatriés" à Reykjavik où le vent et la pluie étaient moins déchaînés. Nous nous étions alors renseignés sur la météo et étions repartis pour Landmannalaugar après avoir passé une nuit à Reykjavik. C'est sous un ciel grisonnant, et pressés par le temps (nous étions sur la fin du séjour et la butée finale du départ en avion se rapprochait) que nous avions marché de Landmannalaugar à Skogar. C'est donc sous le ciel bleu, sans vent (au grand regret de Matthieu et son cerf-volant) et en prenant notre temps que nous nous baladerons dans cet endroit magique pour la deuxième fois.


Les montagnes colorées de Landmannalaugar
C'est avec beaucoup de joie et d'excitation que nous prenons le bus de Reykjavik vers Landmannalaugar. J'admire le paysage et j'essaie de ne pas louper une miette du spectacle que la nature m'offre. Plus nous nous rapprochons et plus je reconnais ce paysage vallonné sans arbre qui ressemble à un désert de dunes de sable auquel on aurait rajouté toutes les couleurs de l'arc-en-ciel : de l'ocre de la terre volcanique au vert de la mousse qui y pousse. Pour notre plus grande joie, ces couleurs sont sublimées par le bleu du ciel. Nous arrivons vers 12h, plantons notre tente, déjeunons et décidons de partir pour une petite rando avec sac léger à la demi-journée.


Rare pont, enjambant ici la rivière Graenagil
Nous partons donc vers le sommet du Blahnukur qui nous permettra d'avoir une vue panoramique du camping et du lieu-dit. C'est une balade très agréable, nous prenons notre temps, admirons le paysage et galérons dans une descente sablonneuse...


Montée au sommet du Blahnukur, vue sur la vallée

Sommet du Blahnukur, magnifique vue sur Landmannalaugar
Sur la fin, nous retrouvons le chemin qui traverse les fumerolles et les paysages volcaniques du trek mais cette fois-ci, Matthieu profite du ciel bleu pour faire quelques panoramiques.


Fumerolles à proximité de Landmannalaugar

Nous décidons de repartir pour une rando à la journée : la tente et tout le matériel de camping resteront à Landmannalaugar !


Petite pause dans les fleurs de Landmannalaugar
C'est au sommet du Brennisteinsalda que nous irons ! Aujourd'hui aussi, il fait un temps splendide, nous déjeunons en T-shirt ! Nous profitons de chacune de ces minutes précieuses de beau temps, et admirons ces paysages si différents de ceux de notre quotidien.


Sommet du Brennisteinsalda à Landmannalaugar
De retour au camping, ma seule envie est d'aller me baigner dans la source d'eau chaude ! Je me motive car il n'est pas évident de faire 200m à pied en maillot sous cette température et je fonce ! C'est que du bonheur ! Plus on se rapproche de la source, plus l'eau est chaude. A tel point que la plupart des gens s'arrêtent au même endroit comme si plus loin, l'eau était trop chaude pour que ce soit agréable ! Je fais le plein le chaleur, ce lieu est propice à la détente et au bien-être. C'est cool !


Baignade dans la source d'eau chaude de Landmannalaugar

Nous passons notre dernière nuit à Landmannalaugar et partons sur le trek qui relie Landmannalaugar à Skogar. Nous sommes chargés comme des mulets : nous portons tente, duvets, matelas, appareil photo, réchaud, carburant, lyophilisés et vêtements pour 6 jours... Ce soir, nous dormons au refuge de Hrafntinnusker. Malheureusement, le parcours est très venté et je crains le retour d'une météo plus classique ! En chemin, nous prenons le temps de faire un détour pour admirer de magnifiques sources d'eau chaude colorées : la zone géothermique de Storihver.


zone géothermique de Storihver 1/2

zone géothermique de Storihver 2/2
En fait, je me trompe, la météo restera clémente quelques jours encore mais sur la crête, le vent est insupportable, nous nous dépêchons d'arriver au refuge où nous dormirons. Juste avant d'arriver au refuge, nous faisons une pause devant ce mémorial, ce cairn à la mémoire de Ido Keinan.


Cairn commémoratif
Ce soir, la tente se repose !
La première fois que nous avions fait ce trek, nous avions planté la tente dans ce décors lunaire et aride.

Terrain de camping lunaire !
Nous arrivons donc relativement tôt au refuge et décidons de repartir pour un aller-retour à la grotte de glace effondrée de Sodull. Le chemin est enneigé, heureusement que Matthieu est un bon alpiniste et que j'ai confiance en lui parce que je ne le conseille pas à des personnes inexpérimentées et mal équipées ! Ce qui m'étonne le plus lors de cette balade est la beauté et l'immensité des paysages hors "sentier battus". C'est incroyable d'arriver à voir des paysages encore plus beaux hors trek que sur le trek !


Grotte de glace (effondrée) de Sodull, à proximité de Jokulhaüs, sur le trek de Landmannalaugar
Nous dînons au refuge (miam un bon lyophilisé!) et partons pour une balade digestive au sommet de Sodull. C'est une balade beaucoup plus facile et beaucoup plus fréquentée que la grotte de glace effondrée mais une fois arrivé, la vue est magnifique !


Sommet du Sodull, sur le trek de Landmannalaugar
Nous passons une assez mauvaise nuit au refuge, il fait très chaud et au final, nous dormons très mal. Le point positif de cette nuit en refuge est que nous avons l'occasion de rencontrer un couple franco-allemand avec lequel nous partageons nos expériences de voyage et un couple canadien. Les belles rencontres contribuent à la beauté d'un voyage !
Il y a suffisamment de vent pour que Matthieu fasse un panoramique aérien. Le vent n'est pas très constant, il tourbillonne, s'engouffre dans la vallée, virevolte au dessus des sommets, il ne faudrait pas que l'appareil photo finisse par terre au début du séjour !


Vue aérienne du campement Hrafntinnusker

Nous partons pour le lac d'Alftavan. Aujourd'hui, c'est l'anniversaire de Matthieu et je trouve le départ difficile. Au début, le chemin est fatiguant car composé de petites descentes puis de petites montées comme si tous les 10 m, un creux de 2 m avait été creusé par un cour d'eau ! Des fumerolles parcourent le sentier et je m'imagine être une elfe parcourant un chemin dont les imperfections auraient été accentuées par ma petite taille...


Magnifiques paysages colorés de Svartihryggur

Petite pause en direction de Alftavatn
La deuxième partie du chemin est composée d'une longue descente au bout de laquelle se situe le lac et le camping. C'est assez déroutant parce que l'on voit le lac dès le début et que l'on a l'impression de ne pas beaucoup s'en rapprocher ! Surtout lorsqu'il s'agit d'affronter la dernière ligne droite toute plate et qu'il faut traverser un gué (le premier du trek) en plein milieu de celle-ci ! Passer les gués, c'est fatiguant, froid et ça prend du temps ! Il faut s'asseoir, poser le sac, chercher les sandales. Enlever les chaussures, les ranger dans le sac, mettre les sandales. Remettre le sac, prendre son courage à deux mains, traverser le gué ! Poser le sac, prendre les chaussures et la serviette, enlever les sandales, sécher les pieds, remettre les chaussettes, puis les chaussures et ranger la serviette et les sandales. En général, à cette étape, je prends une barre de céréales ou quelques fruits secs et on repart ! En marchant, les pieds se réchauffent vite et on oublie instantanément le froid de l'eau de la rivière ! Les paysages sont préservés au point qu'aucun pont ne vient nous rappeler l'intervention de l'espèce humaine sur la nature.

Nous apercevons sur cette image, au loin le lac Alfatvan. Un gros nuage noir n'inspire pas spécialement confiance, est-ce le volcan qui se réveille ? En effet, le fameux volcan Eyjafjallajokull est pile dans la direction du nuage...

Descente de Jokulgil vers Alftavatn
Arrivés au camping, nous décidons d'y passer 2 nuits afin de nous y reposer le lendemain. Nous achetons exceptionnellement des bananes ( c'est le seul ravitaillement que nous trouvons en chemin) et prenons une douche très chaude.

Après une bonne nuit de sommeil, nous sommes réveillés par un grand ciel bleu. Nous aurons droit à une journée idyllique sans vent et nous déjeunerons en T-shirt ! La balade d'aujourd'hui consiste en un demi-tour du lac sur les crêtes. En effet, après 2 jours de marche consécutifs, nous prenons une journée de pause pour nous reposer et profiter pleinement du lac d'Alftavan.


Magnifique vue sur le lac Alftavatn
Le contraste entre l'eau du lac (qui rappelle la mer) et les sommets pointus est saisissant et magnifique.


Eperon rocheux au dessus du lac Alftavatn
Nous nous baladons tranquillement (sans sac!), profitons du beau temps et flânons. Cette journée de repos est l'occasion pour nous de recharger les batteries pour la suite de nos aventures !


Contrebas de la montagne Pratthals, vers le fond de vallée

De l'autre côté du lac Alftavatn, ciel bleu et menaçant à la fois
J'ai oublié de vous parler du trek de Landmannalaugar en général... C'est LE trek à faire en Islande, nous notons d'ailleurs qu'il est beaucoup plus fréquenté en 2012 qu'en 2009... Mais nous trouvons la fréquentation du trek correcte et à aucun moment ne sommes dérangés par les "touristes" trop nombreux. Il est connu pour être le plus beau trek d'Islande et parmi l'un des plus beaux du monde... Notre expérience de tous les treks du monde étant limitée... je n'irai pas jusqu'à dire que le titre d'un des plus beaux treks du monde est justifiée mais j'ai trouvé ce trek magnifique...
Ce qui nous a plu est la diversité des paysages. En effet, chaque jour donne une nouvelle vision de l'Islande, chaque jour offre des couleurs et des reliefs complètement différents de ce qui a précédé !
(jour1 : champ de lave - jour 2 : fumerolles - jour 3 : lac, montagne et désert - jour 4 : gorge et vallée - jour 5, facultatif : glacier)

Nous poursuivons notre route vers le refuge de Botnar. Je trouve cette journée assez longue parce que tout du long, nous marchons dans un désert de sable noir qui n'en finit pas !


Pause fleurie dans le désert avant d'arriver à Botnar
Au loin, nous voyons les montagnes dont le profil change peu à peu mais sinon la lassitude s'installe et peu à peu, l'envie d'arriver se fait de plus en plus pressante !


Un pont ( assez rare ! )
Je m'étais déjà fait avoir en 2009 ! Si on revient, je me promets d'être armée pour cette étape assez longue !


Fin du désert avant Botnar
Comble du marcheur, c'est en arrivant au camping, une fois que la tente est plantée et que la seule mission qui s'impose à moi est de me reposer que je perds l'équilibre et tombe sur les genoux en sortant des toilettes du camping ! Quelle blessure de guerre ! Deux pizzas sur chaque genou ! Rien de grave, je marche comme si de rien n'était et je ne sens rien. J'ai juste peur d'être ridicule au mois d'Août en France avec mes jupettes d'été !

Cela ne nous empêche pas de profiter de cette belle soirée pour faire une promenade digestive et marcher jusqu'aux gorges de Svartikrokur. Cela en vaut vraiment la peine !


Gorge de Svartikrokur à Botnar
Lorsque je dis que les journées sont longues, je n'exagère pas ! Lorsque nous nous couchons, il fait encore jour. Lorsque nous nous levons la nuit pour faire pipi, il fait " jour " bien que le soleil soit passé au-dessous de l'horizon et lorsque nous nous levons le matin, il fait jour ! Je trouve ça vraiment agréable et ça ne m'empêche pas de dormir (loin de là ! Avec la fatigue de la marche et la coupure radicale que ce genre de vacances impose par rapport à notre quotidien, je dors très bien). Mais certaines personnes m'ont reporté que la longueur des journées les déstabilisait.

Cette journée de marche relie Botnar à Thorsmork. Thorsmork est une vallée fréquentée où un bus passe tous les jours. Nous pourrions y arrêter notre trek si la météo se détériorait.


Vue en hauteur sur la vallée de Sandar
L'étape de Botnar à Thorsmork est la plus difficile techniquement car elle comporte un passage avec des chaînes. Attention si vous êtes derrière un groupe car il vous faudra attendre et prendre votre mal en patience ! Le passage avec les chaînes se fait un à un... mais est tout à fait faisable si vous n'avez pas le vertige ! Nous traversons ensuite un des rares pont du trek et nous en comprenons vite l'utilité : il traverse une gorge très profonde infranchissable (à cet endroit) sans l'aide du pont.


Gorge de Sandar
Il se met ensuite à pleuvoir et il est beaucoup plus difficile pour nous de profiter de la beauté des paysages. Notre seul objectif est d'arriver au plus tôt au prochain camping !

Vue globale sur la vallée de Sandar
Lorsque nous y arrivons, nous sommes contents d'y trouver une cahute qui peut servir de "salle commune" à tous les utilisateurs du camping. Comme nous sommes les premiers arrivés, nous y étalons nos capes de pluie et pantalons de pluie pour les faire sécher et au fur et à mesure que d'autres campeurs arrivent, nous rangeons notre matériel. Nous nous renseignons auprès du garde, la météo ne sera pas meilleure demain, et encore pire par la suite... Nous décidons de rester un jour de plus pour profiter de la beauté des lieux en espérant que la météo s'améliore...

En effet, il nous reste la partie du trek qui relie Thorsmork à Skogar. De part et d'autre de ce sentier se trouve deux glaciers. A aucun moment, nous ne marchons sur les glaciers mais nous pouvons les observer à notre droite et à notre gauche. Le glacier Eyjafjallajökull est à l'ouest, c'est un petit glacier mais c'est celui qui abrite le fameux volcan qui est entré en éruption au printemps 2010 et qui a chamboulé le trafic aérien mondial pendant une semaine. Suite à cette éruption, on nous avez dit que les paysages avaient changé et nous étions curieux de découvrir le nouveau visage de cette partie du trek !

Ce matin, il pleut... mais une petite éclaircie nous permet une balade d'une heure au sommet du Valahnukur. Nous y apercevons le fameux Eyjafjallajökull dans les nuages. C'est une belle balade ! Mais il se remet à pleuvoir alors que nous venons juste de commencer à descendre...


Sommet du Valahnukur (458m)
Nous déjeunons au sec, dans la cahute du camping et attendons que la pluie s'arrête pour repérer le chemin que nous emprunterions si nous continuions le trek... Cela nous rappelle des souvenirs car en 2009, le cours d'eau de la vallée était saturé, gonflé par les pluies de la tempête. Nous avions dû demander à un groupe d'italiens de nous le faire traverser en 4x4 car à pied, c'était impossible, le courant était trop fort ! Cette année, nous n'avons pas ce problème, nous le traversons sans embûches... Nous marchons le long du sentier et montons jusqu'à un point de vue assez sympa pour que Matthieu fasse deux panoramiques et nous rentrons au camping.


Pause sur le sentier escarpé au dessus de Strakagil

Passage escarpé à proximité de Strakagil
Sur le retour, nous voyons un garde qui nous prévient que la météo islandaise prévoit une tempête pour demain... Il est clair que nous n'irons pas plus loin, nous prendrons le bus et retournerons sur la côte sud. Il nous reste tellement de belles choses à voir qu'il serait dommage d'attendre ici que la météo s'améliore !
Nous rentrons malgré tout, tout sourire parce que ce garde avait 3 bébés renards d'une beauté incroyable !

Retrouvez l'intégralité des panoramas de Landmannalaugar sur ce lien

Nous prenons le bus pour Vik où nous avons repéré une balade sur une falaise qui permettrait de voir des macareux !
A notre grand étonnement la nuit à Thorsmork a été calme, et nous arrivons à plier la tente à peu près sèche... Par contre, on sent bien que la pluie n'est pas loin et que le temps est instable. C'est sans regret que nous quittons Thorsmork !
Le bus que nous prenons nous arrête à la cascade de Seljalandsfoss où nous devons changer de bus ! La correspondance est assez longue pour que nous voyons "débarquer" des bus de touristes entiers qui doivent participer à des voyages organisés...


Arc en ciel sur la cascade de Seljalandsfoss
Puis nous apprécions le calme et la beauté du lieu lorsque les bus se remplissent et partent vers de nouveaux horizons ! La cascade est surprenante, on peut passer derrière la chute ce qui la rend encore plus impressionnante ! Elle mesure 65 m de hauteur.


Cascade de Seljalandsfoss, sur le côté
Matthieu se paye même le luxe d'escalader la petite montagne autour de cette cascade pour faire une vue panoramique d'en haut, et voir la cascade dans sa globalité.


La cascade de Seljalandsfoss vue d'en haut
Le second bus fait une pause à Skogarfoss qui est l'endroit où la dernière étape du trek (celle que nous n'avons pas pu faire) s'arrête ! Cette chute mesure 62 m de hauteur mais est beaucoup plus large que la précédente.


La cascade de Skogarfoss à mi-hauteur

La cascade de Skogarfoss vue de tout en haut
C'est rigolo comme chaque chute est différente de l'autre, après tout, ce ne sont que des chutes d'eau... mais chacune a sa particularité !


La cascade de Skogarfoss au ras de l'eau
La deuxième et dernière pause du bus se fera sur une plage de sable noir à Reynisfjall. Dire que ce matin, nous étions encore à la montagne et que nous déjeunons à la mer ! Cette plage est magnifique et nous restons étonnés devant les orgues basaltiques creusées par la mer. Un rayon de soleil vient l'éclairer alors que nous y sommes.


Les orgues basaltiques de Reynisfjall
L'Islande est faite de météos différentes, il peut faire un soleil magnifique sur une plage du sud et au même moment à moins de 50 km à vol d'oiseau, y avoir une tempête terrible au dessus d'un glacier ! Nous prenons conscience de ce fait et des conséquences que cela peut avoir sur le reste de notre séjour. Et si nous décidions de notre itinéraire des jours à venir en fonction de la météo ?
A Vik, nous cherchons le camping, plantons notre tente et partons pour la rando (il n'est que 15h) en espérant voir les fameux macareux... Matthieu en voit un mais il s'est déjà envolé lorsque je me retourne... Pour dire ce qui est, nous sommes un peu déçus par la balade...


Du haut de la falaise de Vik, vue sur la plage de Reynisfjall
Est-ce parce que les bretons que nous sommes ont l'habitude de bords de mer tellement beaux et sauvages que ceux-ci nous déçoivent ? Je ne sais pas mais nous ne resterons pas à Vik, demain, nous partons pour Skaftafell !
Avant le départ, un dernier point matériel, nous profitons des machines et sèche-linges du camping pour laver et sécher une grande partie de nos habits sales ! Les campings islandais sont de manière générale très bien équipés en machines à laver et sèche-linges !
Et nous mangeons du saumon fumé et du yaourt Skyr (la marque de yaourt islandais) car nous trouvons enfin un supermarché à Vik !

Nous prenons le bus de Vik à Skaftafell. Celui-ci ne fera aucun arrêt vraiment intéressant au sens touristique du terme mais un arrêt assez sympa pour nous : une station essence où l'on peut dévorer les fameux hot-dog islandais : une saucisse enroulée de lard grillé avec des oignons frits, le tout entre deux tranches de pain ! Un vrai régal pour nous qui venons de ne manger que des lyophilisés pendant plusieurs jours (mis à part le saumon d'hier!). Hot-dog, skyr et saumon fumé constituent la plupart de nos repas islandais !

A Skaftafell, nous plantons la tente et faisons une petite balade découverte des lieux : nous sommes vraiment déçus de constater qu'aucun supermarché n'est accessible à pied (il faudrait avoir une voiture pour y avoir accès), nous nous demandons si nous avons assez de provisions... Une cafétéria est tout de même présente sur place ainsi qu'un office du tourisme avec des ordinateurs avec accès à internet, on va pouvoir donner de nos nouvelles, regarder la météo, et prévoir la suite du voyage en fonction !


Cascade Svartifoss

Cascade Hundafoss

Les prévisions météo nous ont indiqué que ce serait la plus belle journée des 3 jours à venir. Nous allons donc à Jökulsárlón, un des lieux mythiques de l'Islande que nous avions regretté de ne pas avoir vu lors de notre premier séjour. En effet, ce lieu est très connu car c'est à cet endroit que 2 films de James Bond ont été tournés : "Dangereusement vôtre" et "Demain ne meurt jamais".


Jökulsárlón sous le soleil

Vue générale du lac
C'est un lac glaciaire d'une beauté incroyable car des bouts de glaciers se détachent du glacier et tombent dans le lac. On dirait un verre de pastis avec des glaçons qui flottent ! Les couleurs sont très bleutées d'un bleu à la fois clair et intense ! Matthieu lance son cerf-volant, et réalise deux vues panoramiques : une au ras du sol, et la même, une centaine de mètre plus haut :


Au pied de la prise de vue aérienne !

Vue aérienne du lac
L'écoulement des gros glaçons du lac vers la mer se déroule en fonction des marées. En effet, lors des marées hautes, tous les glaçons sont coincés dans le lac, et on aperçoit très bien la différence entre l'eau douce (fonte glacière) et l'eau de mer. Cela crée une sorte de "barrage", et les glaçons ne peuvent pas sortir ! Par contre, dès que la marée commence à descendre, il arrive un moment où l'eau le lac s'est un peu plus rempli, les forces s'inversent, et tous les glaçons à proximité de l'embouchure s'échappent ! Ce phénomène est visible avec le pano-morphing ci-dessous : assemblage de plusieurs panoramas, pris au même endroit, à des moments différents.


Panomorphing sur le pont, à l'embouchure du lac
Les énormes glaçons bleus vont ensuite s'échouer sur une plage de sable noir en passant sous le pont, ce qui est une régal pour nos yeux !


Enormes glaçons bleus échoués sur la plage

Formes bizarres

Retrouvez l'intégralité des panoramas de Jokursarlon sur ce lien

Aujourd'hui, il pleut ! Nous lisons à tour de rôle le livre de poche que j'ai choisi et acheté en France : "Les Visages" de Jesse Kellerman. Voilà, c'est notre luxe des vacances : je porte un livre de poche qui nous tiendra compagnie le long du voyage les jours de pluie. Nous le lisons à tour de rôle et c'est assez sympa de partager la même histoire le temps des vacances !
Nous sortons tout de même nous promener, et contournons toute la montagne pour aller voir un autre lac et son glacier. Le bruit est terrifiant, nous croyons qu'il y a l'orage tout proche, mais non, en fait ce sont les séracs qui s'effondrent dans un énorme fracas, au loin dans la vallée.


Glacier de Graenalon

Lorsque nous nous réveillons, la pluie s'est arrêtée. Je n'irai pas jusqu'à dire qu'il fait beau mais nous allons pouvoir profiter de la journée pour faire un sommet : le Kristinartindar (1126m).


Vue sur le glacier Sjonarnipa
C'est une grande randonnée à la journée bien fatigante mais qui vaut le coup !


Vue générale sur le glacier
La montée me semble longue mais il faut dire que l'Islande ne nous a pas habituée à autant de dénivelé !


Vue sur le glacier Sjonarnipa du sommet '979'
Un passage pentu et glissant me pose même un peu de problème si bien que Matthieu vient me chercher :-) ! Le point de vue là haut est superbe : on peut apprécier de part et d'autre du sommet deux glaciers.


Sommet du Kristinartindar (1126m)

Retrouvez l'intégralité des panoramas de Skaftafell sur ce lien

Après une étude détaillée des prévisions météo sur internet, nous décidons de ne pas rester à Skaftafell mais de nous diriger vers l'Ouest (Gullfoss, Geysir et Pingvellir) où nous espérons que le soleil nous attend. Le trajet est long, aujourd'hui nous prenons le bus pour Selfoss et refaisons le trajet en sens inverse : Skaftafell, Vik, la plage de sable noir de Reynisfjall, Skogarfoss puis Selfoss où nous cherchons le camping... Une fois le camping trouvé, nous plantons notre tente et lavons notre linge. Il n'y a rien de particulier à faire à Selfoss mais demain nous aurons tout juste le temps de refaire nos sacs et de prendre le bus pour Gullfoss !

Nous retrouvons la chute de Gullfoss comme au premier jour. C'est un des lieux les plus fréquentés d'Islande.


Chute d'eau de Gullfoss

Chute d'eau de Gullfoss
Avec Geysir et Pingvellir, on les nomme le triangle d'or. Beaucoup de visiteurs qui ont peu de temps visitent ce triangle d'or à la journée au départ de Reykjavik. Ces lieux sont donc assez aménagés comparés au reste de l'Islande. On y trouve un sentier explicatif, un magasin et un restaurant (où nous nous réchaufferons d'une soupe!). Il n'empêche que cette chute est vraiment belle, c'est sa largeur qui m'impressionne le plus. Comme nous nous déplaçons en bus, nous sommes dépendants des horaires de bus... et restons un bon moment sur place ! Nous sommes relativement contents de ce moyen de transport : pas de problème de crevaison, ou de gué à passer comme avec une voiture de location ! Mais il faut un peu d'organisation (à certains endroits, le bus ne passe qu'une fois par jour, voire une fois tous les deux jours dans certains endroits plus reculés ! Il faut consulter le petit guide avec les horaires ...) et il faut accepter d'être dépendants et de perdre un peu de temps.
A Geysir, nous plantons notre tente et apprécions le spectacle de cette eau bouillonnante qui "explose" en un jet très haut pour le plus grand plaisir des spectateurs !


Geyser de Geysir : 360 + vidéo !


Source d'eau chaude de Fata


Vue en hauteur à Blesi de Geysir


Vue aérienne du geyser et de la zone géothermique de Geysir

Pour les 2 derniers jours de notre séjour, nous avons envie de découvrir Pingvellir. Nous ne savons au départ pas grand chose sur ce lieu si ce n'est qu'il fait partie du Patrimoine Mondial de l'Unesco et qu'il fait partie du triangle d'or avec Geysir et Gullfoss.


Cascade Oxararfoss à Thingvellir

Cascade d'Oxararfoss

Faille profonde à Thingvellir

Vue aérienne de la faille

Vue aérienne du site
Nous apprenons dans le bus que c'est une plaine où se trouve la faille entre la plaque tectonique nord-américaine et la plaque eurasienne. Chaque jour ces deux plaques se séparent un peu plus créant de fréquentes secousses (sur 48h, nous n'en sentirons aucune!). A certains endroits, la faille est remplie d'eau, c'est un spectacle magique sous le soleil. Certains s'y adonnent à la plongée et cela nous donnerait presque envie de nous y mettre car le spectacle doit y être magnifique. La clarté de l'eau et ses superbes couleurs bleues turquoises donnent envie de s'y baigner bien que je supporte la polaire sans problème !


Faille colorée sous le soleil à Thingvellir

Vue générale de la faille

Vue aérienne du lac
Ce lieu est terriblement apaisant ! Alors je ne sais pas si le bien-être que je ressens est dû à l'énergie qui se dégage de ce lieu ou au soleil qui refait une apparition mais je me sens bien ! Et je comprends que le premier parlement islandais ait décidé de s'y implanter ! En effet, ce lieu a également une dimension historique. Il est le symbole d'une Islande indépendante.

Aujourd'hui, nous profitons du soleil pour nous balader à travers ce lieu exceptionnel. Nous repassons dans les endroits où nous sommes allés hier. Nous prenons le temps de flâner, prendre des photos, regarder les moindres détails, nous allonger dans l'herbe.


Parvis de l'église

Petite église de Thingvellir

Tribunes de Thingvellir
Nous savons que ces moments sont les derniers de notre séjour et nous voulons en profiter un maximum !

Retrouvez l'intégralité des panoramas de Thingvellir sur ce lien

C'est le jour du grand retour... Notre avion part ce soir de l'aéroport de Reykjavik. Nous rangeons donc toutes nos affaires dans nos sac et prenons le bus pour Reykjavik où nos valises nous attendent. A la gare des bus, nous finissons nos bagages puis prenons un autre bus pour l'aéroport. C'est avec beaucoup de sentiments ambivalents que je clôture ce séjour : je suis triste qu'il soit terminé, mais aussi contente de retrouver un certain confort (un vrai lit en particulier car dormir presque 20 nuits sur un matelas de camping est assez difficile pour moi!). Je suis contente aussi du bilan de ce voyage, fière de ce voyage, des moments que l'on a partagés à deux, des souvenirs que l'on a pu créer.
Nous aurions tous les deux envie de revenir (pas l'année prochaine en ce qui me concerne!), visiter le nord-ouest de l'île. Nous pourrions louer une voiture pour quelques jours peut-être la prochaine fois... On verra ! Je me renseigne déjà sur les moyens de transport sur cette partie de l'île, car rêver, voyager, aimer sont les activités qui nourrissent mon bonheur au quotidien.

D'autres panoramas 360º ont été réalisés lors d'autres voyages en Islande, mais le récit les accompagnant n'est pas encore terminé. Vous trouverez ci-dessous les liens pour accéder à ces visites virtuelles.

Retrouvez l'intégralité des panoramas de Myvatn sur ce lien


Grotte d'eau chaude soufrée à Myvatn

Retrouvez l'intégralité des panoramas de Kerlingarfjoll sur ce lien


Panomorphing (soleil / nuages) de paysages colorés

Retrouvez l'intégralité des panoramas de Krafla sur ce lien


Magnifique lave multicolore

Corse :	Trek du GR20
Grèce :	Escalade à Kalymnos
Islande :	Landmannalaugar, Jökulsárlón, Skaftafell, Geysir, Pingvellir Nouveau
Italie :	Alpinisme dans le Mont Rose
Patagonie :	Ushuaia Nouveau
Patagonie :	Cerro Torre et Fitz Roy Nouveau
Patagonie :	Torres del Paine Nouveau
Népal :	Alpinisme : Mera Peak et Island Peak
Norvège :	24h au Cap Nord Nouveau
iNsOL!Te :	3 panoramas dingues !

Sommaire détaillé des tutoriels
      • Découverte du logiciel
      • Premier assemblage
      • Focus Stacking (ligne de commande)
      • Focus Stacking (avec Hugin)

Panorama aérien 360° : Introduction
      • Prise de vue (sphérique, cerf-volant)
      • Prise de vue aérienne
      • Assemblage des images
      • Pourquoi incliner doublement l'appareil photo ?

Tête panoramique Kalahari
Tête panoramique Gobi
Trépied Amarula
Mât Monopole